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C'était un triste soir comme il y en a par milliers
Quand cet homme est venu me voir pour parler
Et même s'il était tard, qu'on m'attendait pour dîner
Je savais que c'était lui que j'attendais
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Et je l'ai vu sourire, j'ai vu ses yeux me dire
Noyé dans un soupir, « reste à mes côtés »
J'ai pu sentir son cœur vibrer à cent à l'heure
Et soudain j'ai pris peur quand j'les entendais me dire :
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« Non mais qu'est-ce qu'tu t'embêtes ? Tu t'prends la tête
Ce gars-là n'est pas net et il est fauché »
« Allez viens, sois pas bête, je, j't'en prie, arrête
J'suis sûr qu'il n'reflète pas vraiment c'qu'il est »
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Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi
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Toi, mon beau banlieusard, ne te laisse pas chagriner
Plus jamais nous n'allons être séparés
Avouez qu'c'est bizarre de prétendre pouvoir aimer
L'inconnu et de se laisser chavirer
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Mais je l'ai vu sourire, j'ai vu ses yeux me dire
Qu'il m'aimerait à mourir, qu'il me chérirait
J'ai pu sentir mon cœur vibrer à cent à l'heure
Et je n'aurai plus peur quand vous me direz :
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« Non mais qu'est-ce qu'tu t'embêtes, tu t'prends la tête
Ce gars-là n'est pas net et il est fauché »
« Allez viens, sois pas bête, je, j't'en prie, arrête
J'suis sûr qu'il n'reflète pas vraiment c'qu'il est »
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Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
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Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
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« Non mais qu'est-ce qu'tu t'embêtes, tu t'prends la tête
Ce gars-là n'est pas net et il est fauché »
« Allez viens, sois pas bête, je, j't'en prie, arrête
J'suis sûr qu'il n'reflète pas vraiment c'qu'il est »
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Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi bas la vida
Ainsi bas la vida, ainsi
